(c) Bedshaped

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Mymiiex (Mymz)

âge : 17 ans.
Note du forum / 20: j'adhère carrément, 20.
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Autre ? j'ai hâte de RP

Bienvenue parmis nous
Jensen est un trèèès bon choix =D

« DÉGAGE, YE VEUX PLOUS YAMAIS TE REVOIR DANS LA MAISON, ALEJANDRO, TOU AS FAIT TROP DE TORD À LA FAMILIA. »
« Mama ! Tu peux pas me rejeter comme ça, arrête ! J’vais changé, promis ! »
« NO, ALEJANDRO. TU ERES ESTUPIDO, USTED NUNCA CAMBIÁRA ! »
« Mama, por favor… M’envoie pas là-bas, j’connais personne ! »
« Justement, ça va te donner l’occasión de te faire de nouveaux amis. Prends tes affaires, adios, Alejandro. »

Oh putain, c’était trop… Violent ! Ma mère m’a foutu dehors et m’a expédié à Londres par la suite, ça m’a trop fait chié, le pire c’est que j’venais de rompre avec mon ex, ouais, parce que la conne qu’elle est m’a fait chié en me trompant avec un autre connard que j’supportais pas. J’crois même que j’aurais supporté si c’était mon meilleur ami, mais mon ennemi, jamais. De toute façon, j’avais pas de meilleur ami, j’aime pas les gens en tant que tel. Ceux que j’peux supporté se limitent à ma famille et quelques autres personnes. Jamais, au grand jamais, quelqu’un est arrivé à « percer ma carapace ». J’veux pas que les gens puissent me regarder, lire en moi comme un livre, m’analyser. Ça me fout hors de moi ! Bref, y’en a jamais eu, et j’me suis compté chanceux, parce que ç’aurait été la poisse de devoir traîner quelqu’un derrière soi quand la personne sait tout de vous. Y’avait qu’une seule fille qui en savait un peu, et j’trouvais déjà que c’était trop. Genre elle venait chez moi, elle parlait avec mes sœurs, ma mère, ma grand-mère, ça m’sortait par les oreilles, pourtant quand j’y repensais, ça me dérangeais même pas plus que ça. Et tout ça pour quoi ? Toute cette saleté « d’ouverture d’esprit » pour quoi ? Pour la retrouver dans les putains de bras de Pedro, le salaud de la place. Bref, j’suis parti, elle a essayé d’me rattraper, j’lui ai dis que c’était pas la peine…

« Alejandro, attends ! »
« Va te faire foutre, ou devrais-je dire, refoutre par Pedro. T’es qu’une sale pute, Lena, j’veux plus jamais te revoir. De toute façon, ça tombe bien, j’m’en vais. »
« Quoi ? Tu t’en vas ? Où ça ? »
« Pas de tes affaires, on est plus ensemble. De toute façon, vu que tu t’entends si bien avec ma mère et mes sœurs, elles te le diront. Adios, en espérant jamais te revoir. »
« AJ… Tu m’fais de la peine. »
« Haha, parce que tu m’en as pas fait ? J’rêve, c’est carrément le monde à l’envers. J’te laisse entré dans ma vie – événement auquel PERSONNE a droit – et tu m’brises le cœur en couchant avec Pedro, dans mon dos, tandis que tu sais à quel point j’peux pas le saquer. Tu t’fous d’ma gueule ou quoi ? T’es stupide ou t’avais juste zappé qu’on était ensemble depuis près de 9 mois ?
« Je… Je sais pas c’qui m’a pris, j’suis désolée, pardonne-moi. J’me sentais seule et… »
« Le pardon fait pas partie de mes valeurs, tu sais à quel point j’suis rancunier. J’veux rien entendre, t’as aucune raison de m’avoir trompé. T’es stupide, ça finit là. Arrête de m’parler, j’veux plus te revoir… »
« AJ… »
« Et arrête de m’appeler AJ, mon nom c’est Alejandro. AJ, c’est pour les intimes. »
« Te quiero… »
« Too little, too late, Lena. Adios. »

Ça aussi, moment marquant, juste avant de partir pour Londres, en Angleterre. Si c’est pas foutrement beau, je sais pas ce que c’est, sérieux. J’ai jamais autant souffert, jamais. Même le fait que mon père soit absent à longueur de temps m’a pas autant affecté… Faut croire que je l’aimais, pour de vrai. Lena, c’était la fille des mes rêves, j’avais attendu trop longtemps pour sortir avec elle… Et voilà, elle a décidé de tout gâcher en faisant des conneries… Le pire, c’est que j’voulais partir de chez ma mère et que j’allais lui demander d’emménager avec moi, juste pour dire à quel point elle était importante. Ça se fait pas comme ça, une « demande d’emménagement ». Et j’voulais qu’on se fiance, qu’on soit enfin « AJ & Lena », LE couple de la ville. Bah voilà, tout a foiré. J’lui ai jamais pardonné, aujourd’hui encore, j’lui en veux d’avoir fait ça. D’avoir brisé notre couple comme ça, sans scrupules, et j’espère qu’elle s’en voudra toute sa vie. J’me fiche d’être méchant en pensant ça, je le pense, je le crois, je le ressens…

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J’déteste Londres, c’est horrible ici, il peut tout le temps des cordes incroyables et ça m’emmerde parce que j’peux presque jamais sortir. C’est carrément chiant d’être situé là, parce que dans les autres villes, il pleut pas autant… Sérieux, j’vais devenir fou à force de rester ici, et y’a personne qui comprend, on dirait, quand j’parle. Le pire, c’est que j’ai même pas l’accent espagnol, c’est sûrement parce que j’ai pas leur accent que c’est comme ça. Un autre foutu détail qui m’emmerde. J’dois m’y faire, de toute façon, parce que j’suis pas prêt de remettre les pieds chez moi. Surtout si c’est pour recroiser Lena, heureuse, avec cet enfoiré de fils de pute de Pedro. Ok, ça va, j’me calme, j’arrête les vulgarités… Si seulement elle savait à quel point ça m’a heurté, son foutu comportement à la con ! Si seulement elle voyait de quoi j’ai l’air, en ce moment. D’une putain de loque humaine, et tout ça à cause de qui ? Elle. J’suis tellement de mauvaise humeur – et ça, tous les jours – que même le peu de gens que j’connais veulent pas toujours être autour de moi. Et le pire dans tout ça, c’est avec aucun membre de la famille ici… Ou si y’en a, ils veulent pas se manifester, parce que ouais, ma réputation me suit d’Espagne jusqu’en Angleterre. Et j’parie qu’à tous les endroits où j’ai de la famille, ils doivent tous me connaître par cœur, tandis que moi-même j’arrive pas à me comprendre. C’est énervant, de toujours se faire dire comment on est, ou comment les gens nous voit. Faut dire que j’en ai absolument rien à foutre, très sincèrement.

Ça doit faire quoi, deux mois que j’suis ici… Tout me paraît toujours aussi monotone. J’veux partir d’ici et aller quelque part où il fait chaud, quelque part où les gens sont chaleureux et qu’ils vont pas me faire chier à longueur de temps. Tout le monde à l’air « frais chier » ici, ça m’emmerde. Mais bon, j’dois quand même trouvé un moyen de cohabiter avec eux. Justement, y’a une fille que j’ai rencontré la semaine dernière, elle a l’air différente des autres – pour une fois. C’est à l’école, que j’l’ai rencontré, ouais… Elle est populaire, et pas moi, et j’trouve ça plutôt bizarre qu’elle ait osé m’adresser la parole tandis qu’elle sait pertinemment que j’ose même pas parler aux autres parce que j’vais être bête avec eux. Je l’ai dis, en me présentant devant la classe, quand j’étais nouveau. J’ai été franc, au moins. Bref, on s’est rencontré je sais plus trop comment, et on a commencé à parler… Ça ressemblait à une conversation entre un primate et une « super évoluée en technologie ». J’vous raconte pas…

« Salut, moi c’est Sixtine. »
« Ok… »
« Et toi ? »
« Pourquoi tu veux connaître mon nom ? Tu peux me dire à quoi ça va te servir ? »
« Bah, à te parler, socialiser, devenir ton amie… »

HAHAHAHAHA ! Elle veut devenir mon amie ? Bonne chance.

« … »
« Allez, dis-moi au moins ton nom. »
« Alejandro. »
« Cool, c’est beau comme nom, Alejandro. »
« Merci. »

Ouais, bon, ça a continué, mais c’était toujours dans la même ambiance. J’crois qu’elle croit que j’vais m’ouvrir à elle, comme si j’avais besoin de quelqu’un pour vivre, ici. Personne ose me parler, parce que tout le monde sait à quel point j’aime les regarder d’un drôle d’air, me moquer d’eux intellectuellement et les envoyer chier quand ils s’approchent de trop près. Elle a trop de culot, elle. Et à c’que j’vois, j’en ai pas fini avec elle, parce que tous les jours elle revient me voir pour me poser des questions sur moi et ma vie. Ça le regarde pas ! Elle m’énerve, à la fin…

« Tu viens d’où ? »
« Pourquoi tu veux savoir ? »
« Comme ça… »
« Ok. »
« Tu vas pas me le dire ? »
« Non. »
« Pourquoi ? »
« Parce que ? »
« Je t’embête ? »
« … Ouais. »
« Ok, j’reviendrais plus tard alors. »

Elle est tenace, elle tient trop à devenir mon amie et ça commence à me gonfler sérieusement. Mais quand j’y repense, c’est peut-être pour me faire intégrer parmi sa bande d’imbéciles heureux, j’ai rien envie de faire, avec personne. Pourtant, j’dis ça, mais la situation a fini par changer, après plusieurs mois… J’suis devenu un autre Alejandro, côté sociable, pas côté amoureux.

« Six ? »
« Hmmm ? »
« On sort, vendredi ? J’veux pas resté chez moi, ça va être naze. »
« Ouais, tu veux allé où ? »
« J’sais pas, on verra. »
« C’est bon, j’organise quelque chose avec des gens et j’t’appelle pour te faire savoir, ça te va ? »
« Ouais, m’oublie pas surtout… »
« AJ, t’es mon meilleur ami, j’t’oublierais pas. »
« C’est c’qu’elles disent toutes »

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Pendant c’temps, j’ai rencontré une autre fille – à croire que le destin voulait vraiment me faire chier, ou me faire réaliser quelque chose – différente de toutes. Je sais pas ce qui s’est passé quand j’l’ai rencontré, mais merde, monde a changé, et beaucoup plus que quand j’me suis rendu compte que Six était ma meilleure amie. Mon monde a changé, tout ça pour une magnifique – non, carrément irrésistible – blonde aux yeux bleus, petite, parfaite… Parfaite, putain. Moi ? Alejandro Jayson Merria-Portiaz, dire qu’une fille – outre Lena – est parfaite ? Ça arrive jamais. Enfin, ça arrive jamais à une fille… Mais elle, shit… J’me souviens comment on a commencé à se parler, c’était en boîte. Je sais pas ce qui m’a pris, mais j’me suis mis à la draguer, et j’ai trouvé ça drôle de ma part, parce que je l’avais pas fait depuis Lena. J’avais jamais osé retourner vers la gente féminine dans ce sens-là. Bref, ça a marché. Mais on était qu’amis au début… Merde, ça m’a vraiment dérangé, parce que j’voulais beaucoup plus. J’savais qu’avec Seephy, ça allait être différent d’avec Lena. Elle me faisait carrément pensé à Six, qui était tout aussi… Digne de confiance ? Je sais même pas comment elle a réussi à l’obtenir, ma confiance. C’est quelque chose que j’donne tellement rarement que les gens se découragent quand ils sont sur le point de l’avoir. C’est comme un diamant… Bref, chaque moment que j’passais avec elle était magique, je savais que j’étais amoureux, mais j’le niais, tout ça, encore à cause de mon ex. Je le sais, au plus profond de moi, que j’aime Seephora plus que j’ai jamais aimé Lena. Et j’dis pas que j’ai pas aimé Lena, elle était mon premier vrai amour, avec un putain de A majuscule ! Mais See, wow. Elle… m’a carrément fait découvrir un autre monde. Si y’a quelqu’un que j’aime avec tout mon cœur au lieu de seulement la moitié, c’est elle. C’est ma passion, mon obsession, le centre de mon univers… Ma moitié ? Non, mon tout. Quand j’la vois, je perds mes moyens, j’deviens le petit AJ ridicule et tellement amoureux que mon mal être quand j’suis loin d’elle devient physique… Et ça fait quatre ans que c’est comme ça. Quatre grandes années que cette femme est tout pour moi, tellement que si on se quitte, j’sais même pas comment j’vais faire pour continuer de vivre. Bien sûr, y’a Six – que j’ai d’ailleurs pas vu pendant un moment – que j’aime, elle est comme ma sœur… Mais See, c’est… Indescriptible.

Avec toute bonne chose, des mauvaises choses viennent aussi. Et là, j’parle de son frère, Matthew. Il m’inspire pas confiance, et j’lui inspire pas confiance non plus. Il doit sûrement croire que j’suis un de ces mecs qui veut rien qu’une chose et qui s’en va par la suite… En fait, c’est ce qu’il pensait y’a trois ans, quand Seephy et moi on a commencé à sortir ensemble. Aujourd’hui, la relation qu’on partage est encore houleuse, mais on arrive à s’entendre sur plusieurs points. J’fais pas confiance facilement, lui non plus, ça a beau faire 4 ans, je sais pas si le courant va passé normalement un jour. Bref, y’a pas que ça, y’a beaucoup plus… Dernièrement – enfin, y’a un petit moment – j’ai fait quelque chose qui a carrément changé le tournant de ma vie entière… Ouais, j’ai 23 ans aujourd’hui, et…

« Tu sais Seephy, ça fait maintenant 4 ans qu’on sort ensemble, je me demandais si… »
« AJ, on parlera après avoir mangé ? »
« See’ ! Écoute, c’est important. J’veux que tu deviennes ma femme et la mère de mes enfants… J’sais que ça fait pas longtemps que… »
« OUI ! J’veux AJ, j’veux t’aimé jusqu’à la mort, j’veux mourir à tes côtés, j’veux te faire des enfants, J’VEUX ! »
« Merde ! Tu peux pas savoir à quel point je t’aime. »
« Je t’aime aussi, mon cœur. »

Le 21 juin. Plus beau jour de ma vie. Enfin, ça va être le deuxième, parce que quand See et moi on va se marié, c’est ça qui va devenir le plus beau jour de ma vie. Ma mère verra que j’suis pas un raté fini. Que j’ai trouvé une femme digne de ce nom et que j’fasse pas honte à la putain de famille Merria-Portiaz.

Le truc, maintenant, c’est que tout est… Sombre. Tout va mal. See et moi on se dispute sans arrêt, tout ça parce qu’elle dit qu’elle me connaît pas assez, et qu’en 4 ans, j’me suis pas assez ouvert à elle. J’y peux quelque chose, si j’tiens à garder les détails de mon ancienne vie pour moi ? J’veux pas lui parlé de Lena, j’ai même pas encore fini de la détester, j’vais pas commencé à réfléchir à la situation et me laisser adoucir par ça. J’veux pas non plus lui dire que ma mère m’a foutu dehors parce que j’faisais trop de conneries et que c’était rendu au point où elle pouvait plus me supporter… Alors voilà, on se dispute. C’est l’été, et on a sérieusement besoin de réfléchir, de vacances. Parce que j’commence à douter que ce soit une bonne idée qu’on se marie, si on se dispute à tout bout de champ. Je sais que See a fait ses bagages, et qu’elle est partie quelque part, mais je sais pas où, et moi aussi j’vais partir quelque part. Peut-être qu’on passera l’été séparés, mais on va pouvoir réfléchir et avoir les idées claires.

À moins que le fait que Lena ait débarqué au même endroit que moi – pour que j’puisse passé des vacances calmes – bouleverse tout. Merde, je la déteste. Pourquoi faut qu’elle vienne me pourrir la vie quand j’en ai le moins besoin ?

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