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Aubrey/prom.queen

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La nuit était tombée depuis bien longtemps, le ciel était bleu foncé et on ne voyait pas les étoiles, à cause de la couche nuageuse. Il risquait probablement de pleuvoir, mais c'était bien le cadet des soucis de Bee, Baylee Siobhan Holloway de son vrai nom, à ce moment-là. En effet, la jeune fille n'arrêtait pa de se retourner dans son lit, attendant le sommeil. Pourtant, celui-ci ne souhaitait vraisemblablement ne pas vouloir arriver. Tout d'un coup, elle eut une sorte de révélation. Ce qu'elle avait besoin, c'était d'écrire. Ecrire, comme quand on écit un journal intime. Une seule ombre au tableau, Lya n'a pas de journal intime, elle n'avait jamais su en tenir un. Elle se leva brusquement, jetant sa couverture au pied de son lit. Elle se précipita à son bureau, pris la première feuille qu'elle put attraper et un stylo qui trainait. Elle se mit à écrire, les yeux encore à demi-clos et les lèvres pateuses.

"Tous les contes de fées commencent par "Il était une fois" et terminent par" Ils finirent heureux pour toujours". Je pourrais raconter mon histoire de cette manière, mais ma vie n'est pas un conte de fées, autant ne pas se voiler la face. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne mérite pas d'être racontée, toute histoire mérite d'être entendue, c'est seulement que je n'ai pas encore trouver la personne qui m'écouterais sans m'intérronpre, qui se soucirais d'autre chose que de lui-même. Ca parait égoïste de dire ça, pourtant ce n'est que la triste vérité. M'enfin, pas si triste que ça. Bref, je n'aime pas parler pour ne rien dire, même si c'est plutôt écrire dans ce cas-ci. Ma vie n'avait jamais été des plus dure, avouons-le. Je suis née un beau matin de printemps, le 24 mars, pour être exacte. Un jour comme beaucoup d'autres à Los Angeles et ma naissance n'arrêta pas l'usine industrielle que représente cette immense ville. Mes géniteurs ont toujours été un brin excentriques. La preuve, regardez mon prénom. Je suis certaine que vous ne l'aviez jamais entendu auparvant. Il ne m'a jamais déplu. De toutes manière, faire comme tous les autre, ça ne m'intéresse guère. Mon deuxième prénom quand à lui est baucoup plus commun. On en voit souvent des Britanny, au States. Mon nom est lui aussi commun. De ce fait, je suis assez contente d'avoir un prénom des plus original. Ils étaient tous les deux de grands avocats de renom, connus pour leur talent et leur efficacité. Ils travaillaient dans le même cabinet à cette époque. Leur réputation était excellente; ce qui ramenait forcément de largent. Qui dit argent, dit bonheur de leur fille unique. Du moins, c'est ce qu'ils s'imaginaient. Oui, j'ai pas mal trendance à croire que leur imagination était légèrement débordante. Comme la plupart des enfants, j'appris vite à marcher et mot premier mot fut "Maman". Je ne cache pas la joie immense de celle-ci qui semblait avoir atteint le paradis. Mon père lui, semblait tout autant content, imaginez, sa fille chérie venait de parler pour la première fois. Bien sur, mon père n'avait rien d'un père de famille comblé, au contraire, il passait bien plus de temps à son bureau plutôt qu'à la maison auprès de sa famille. Je savais qu'il mettait "les méchants en prison". Mes parents en parlaient toujours avec admiration, de leur travail, je trouvais ça donc admirable. C'est fou comme les parents peuvent avoir une influence sur vous, non ?! D'un côté, je m'en contre-fichais. Du moment qu'ils m'apportaient tout ce dont j'avais besoin, je la fermais. J'en suis venue à presque considérer mes parents comme des étrangers qui passaient de temps à autre à la maison. C'est égoïste de dire ça, je le sais parfaitement. Je sais aussi que ce n'est pas vraiment de cette manière-là qu'on éduque des enfants. Ce dont je n'étais pas au courant, c'est que ma mère s'en voulait terriblement, de me delaisser de la sorte. Je ne vous cache pas la surprise de leur entourage quand mes parents ont annoncé que leur deuxième enfant était en route. Oui, déjà que la première se faisait garder par une nourrice. Leur deuxième fille arriva après 8 mois et demi de grossesse. Oui, November Rain était arrivée et je l'ai détestée à l'instant même où je l'ai vue. Et encore, ce n'était rien comparé à quelque années plus tard. Je haïssait ma soeur comme ça ne devait pas être permis. Elle avait tout ce que je n'ai jamais eu et ce que je révais d'avoir, de l'amour de de l'attention. Ma mère s'occupait d'elle comme de la prunelle de ses yeux. Evidemment, elle s'occupait de moi aussi, mais elle n'a pas arrêter de travailler pour s'occuper de mon éducation. Alors, je détestait ma soeur et j'en étais horriblement jalouse. Elle, elle continuait de m'admirer, comme sa parfaite grande soeur. On était tellement différente toute les deux. Moi, j'étais la grande blonde, intelligente, sulfureuse et sûre d'elle en apparence. Elle c'était la petite brune, souriante, aimable, adorable. Tout le monde l'aimait. Tout le monde.... sauf moi. Les tentatives de réconciliation étaient fréquentes, tantot ma mère, tantot November. Rien à faire, je les rejetaient à chaque fois. Faut dire que je suis une tête de mûle. Quand elle entra au collège, elle laissa tomber. Elle compris enfin que c'était peine perdue. Depuis, elle m'ignore, si je puis dire. Enfin, d'une manière puérile, à l'image de tout ce qu'elle fait. Je ne suis pas méchante (ou alors un tout petit peu), sauf avec elle. J'entrais au collège, puis au lycée. Mes notes étaient plutôt bonnes. Excellentes, à vrai dire. Une des seules choses qui rendaient mes parents fiers de moi, à mon avis. Une fois le lycée terminé, j'entrais à Stanford. Plutôt pas mal, hein ?! C'est probablement ma plus grande fièrté, et celle de mes parents. November était contente pour moi, chose qui m'étonna au plus haut point. J'étais bien partie pour devenir cardiologue. Mes examens de fin d'année terminés, je me suis rendue compte que j'étais trop jeune pour me lancer tout de suite dans une carrière médicale. J'avais envie de profiter de la vie, tout simplement. Je devais partir loin, loin et reprendre un nouveau départ. C'est ainsi que je me retrouvai dans un avion en direction de New York. J'allais tenter ma chance dans la "big apple" et revenir à mes premiers amours, le mannequinnat et le stylisme. Arrivée la-bas, ce n'était pas vraiment mon incroyable sens de l'orientation qui m'a aidé. Non, c'était plutôt la somme colossale que mes parents m'ont donné pour lancer en quelque sortes ma carrière. Je savais que si ça ne marcahais pas, j'avais mon diplome de Stanford pour me sortir d'affaire. Je n'avais rien à perdre, si ce n'est que mon temps. Voilà, c'est ainsi que commence ma vie New Yorkaise ! Puis, j'me suis inscrite sur ce site Be-mine.com. Ma meilleure amie m'a obligée, personellement je crois pas à ce genre de choses. Mais bon, un voyage en Australie tout frais payés, ça ne se refuse pas, tout de même. C'est comme ça que je me suis envolée pour Brisbane. On séjourne dans un Contry Club, qui sont généralement réservés aux gens très friqués, donc c'est forcément bien."

Bienvenue Sur Make You mine !
Merci de ton inscription & bonne chance pour ta fiche ;D

Merci beaucoup (aa)

Je pense avoir terminé. Désolée, c'est nul x)

Parfait (aa)
J'te valides ! =)
Have fun !

thanks a lot (aa)